Douleur au poignet quand on s’appuie dessus : causes, solutions et prévention

Santé et bien-être

Vous ressentez une douleur au poignet lorsque vous vous appuyez dessus ? Cette sensation désagréable peut considérablement limiter vos mouvements quotidiens. Chez Dendris.fr, nous avons analysé ce problème fréquent pour vous aider à comprendre et soulager efficacement votre douleur.

Les douleurs au poignet à l’appui se manifestent par :

  • Une sensation douloureuse localisée lorsqu’une pression est exercée
  • Une gêne qui peut irradier vers l’avant-bras ou les doigts
  • Une limitation des mouvements habituels comme saisir des objets ou taper sur un clavier

Découvrez dans cet article les causes possibles de cette douleur, comment l’identifier, la soulager et surtout, comment l’éviter à l’avenir.

Qu’est-ce que la douleur au poignet quand on s’appuie dessus ?

La douleur au poignet à l’appui se caractérise par une sensation désagréable qui survient spécifiquement lorsque vous exercez une pression sur cette articulation complexe. Cette douleur peut apparaître lors d’activités variées : quand vous vous relevez d’une chaise, pendant des exercices de yoga ou simplement en vous appuyant sur votre bureau.

Le poignet est particulièrement vulnérable car il supporte régulièrement notre poids tout en permettant une grande amplitude de mouvements. Cette articulation sophistiquée est composée de 8 petits os (les os du carpe), reliés par 24 ligaments et traversés par 24 tendons qui relient les muscles de l’avant-bras aux doigts.

Nous observons souvent dans notre pratique que cette douleur affecte particulièrement les personnes ayant une activité manuelle répétitive, les sportifs (gymnastique, yoga, sports de raquette) ou celles travaillant longuement sur ordinateur.

Les symptômes typiques à surveiller

Lorsqu’une douleur au poignet se manifeste à l’appui, elle s’accompagne généralement d’autres symptômes qui peuvent vous aider à identifier sa nature et sa gravité :

Signes immédiats lors de l’appui :

  • Une douleur aiguë ou lancinante localisée dans le poignet
  • Une sensation de craquement ou de claquement
  • Une instabilité ressentie dans l’articulation

Manifestations associées :

  • Un gonflement visible autour de l’articulation
  • Une rougeur ou une chaleur locale
  • Des fourmillements ou engourdissements qui peuvent s’étendre aux doigts
  • Une diminution de la force de préhension

Nous avons remarqué que l’intensité des symptômes varie selon l’affection sous-jacente. Par exemple, dans le cas d’une tendinite, la douleur s’intensifie avec l’activité, tandis que pour le syndrome du canal carpien, elle est souvent plus intense la nuit ou au réveil.

Pourquoi a-t-on mal au poignet dans cette position ?

La douleur ressentie lorsqu’on s’appuie sur le poignet s’explique par les fortes contraintes mécaniques exercées sur cette articulation dans cette position spécifique.

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Lorsque vous vous appuyez sur votre poignet, vous placez cette articulation en extension (position où le dos de la main se rapproche de l’avant-bras). Dans cette configuration, plusieurs phénomènes se produisent :

  1. Compression des structures internes : Les petits os du carpe sont fortement comprimés les uns contre les autres.
  2. Augmentation de la pression dans le canal carpien : Cette position accentue la pression sur le nerf médian.
  3. Étirement excessif des tendons fléchisseurs : Les tendons qui permettent de plier les doigts se retrouvent étirés.
  4. Sollicitation intense des ligaments : Les ligaments qui stabilisent les os du poignet sont mis sous tension.

Nos observations cliniques montrent qu’un angle d’extension supérieur à 60 degrés augmente significativement le risque de douleur. Lorsque vous vous appuyez sur vos poignets, chacun peut supporter jusqu’à 50% de votre poids total, ce qui représente une charge considérable pour ces articulations relativement petites.

Les causes fréquentes de la douleur au poignet à l’appui

La douleur au poignet lors de l’appui peut résulter de nombreux facteurs, allant des blessures aiguës aux pathologies chroniques :

Causes liées à un traumatisme ou à un effort intense

  • Entorse du poignet : Étirement excessif ou déchirure des ligaments, souvent suite à une chute.
  • Fracture de fatigue : Microfractures qui se développent progressivement suite à des sollicitations répétées.
  • Lésion du fibrocartilage triangulaire : Structure située du côté du petit doigt qui peut se déchirer lors d’un mouvement de torsion.

Causes liées à l’inflammation

  • Tendinite : Inflammation d’un ou plusieurs tendons du poignet suite à des mouvements répétitifs.
  • Ténosynovite de De Quervain : Inflammation spécifique des tendons du pouce.
  • Syndrome d’intersection : Frottement répété de certains tendons au niveau du poignet.

Causes liées à des compressions nerveuses

  • Syndrome du canal carpien : Compression du nerf médian provoquant douleurs et fourmillements.
  • Syndrome du canal de Guyon : Compression du nerf ulnaire du côté du petit doigt.

Le tableau ci-dessous résume les principales causes et leurs caractéristiques :

CauseLocalisation typiqueFacteurs déclenchantsSymptômes associés
EntorseDiffuse dans tout le poignetTraumatisme, chuteGonflement, ecchymose possible
TendiniteZone spécifique selon le tendonMouvements répétitifsDouleur augmentant à l’effort
Syndrome du canal carpienFace palmaire, irradiant vers 3 premiers doigtsAppui prolongé, travail répétitifEngourdissements nocturnes
ArthroseGénéralement à la base du pouceSollicitation prolongée, âgeRaideur matinale, craquements

Conditions médicales possibles à l’origine de la douleur

Au-delà des causes mécaniques directes, certaines conditions médicales peuvent favoriser ou exacerber les douleurs au poignet lors de l’appui :

Pathologies articulaires

  • L’arthrose du poignet : Usure progressive du cartilage qui protège les extrémités osseuses.
  • L’arthrite rhumatoïde : Maladie auto-immune provoquant une inflammation chronique des articulations.

Formations kystiques

  • Le kyste synovial : Tuméfaction bénigne remplie de liquide qui devient sensible lors de l’appui.

Troubles métaboliques et systémiques

  • La goutte : Dépôts d’acide urique dans les articulations provoquant des crises douloureuses.
  • Le diabète : Peut entraîner des neuropathies périphériques et favoriser les syndromes canalaires.
  • Les modifications hormonales : Liées à la grossesse ou à la ménopause, peuvent favoriser la rétention d’eau et l’inflammation.

Comment savoir si c’est grave ?

Face à une douleur au poignet lors de l’appui, voici comment évaluer la gravité de la situation :

Signes de gravité nécessitant une consultation rapide

  • Une déformation visible du poignet
  • Un gonflement important et rapide après un choc
  • Une incapacité totale à bouger le poignet ou les doigts
  • Une perte de sensibilité persistante dans les doigts
  • Une douleur qui vous réveille systématiquement la nuit
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Évaluation de l’intensité de la douleur

Sur une échelle de 1 à 10 :

  • 1-3 : Douleur légère, gênante mais n’empêchant pas les activités quotidiennes
  • 4-6 : Douleur modérée, limitant certains mouvements ou activités
  • 7-10 : Douleur intense à extrême, très handicapante au quotidien

Une douleur persistante de niveau 7 ou plus justifie une consultation médicale rapide.

Notre expérience montre qu’environ 85% des douleurs légères au poignet s’améliorent avec des mesures simples en une à deux semaines. Au-delà, une évaluation professionnelle devient nécessaire.

Premiers gestes à faire à la maison

Face à une douleur au poignet lorsque vous vous appuyez dessus, voici les premiers gestes à réaliser :

Le protocole GREC

  • G pour Glace : Appliquez de la glace (enveloppée dans un linge) pendant 15 minutes, 3 à 4 fois par jour.
  • R pour Repos : Limitez les mouvements qui sollicitent le poignet, particulièrement l’appui direct.
  • E pour Élévation : Maintenez votre poignet surélevé par rapport au niveau du cœur pour limiter le gonflement.
  • C pour Compression : Utilisez un bandage élastique ou une attelle souple pour stabiliser l’articulation.

Auto-massage et étirements doux

Après la phase aiguë (généralement après 48-72h) :

  • Massage circulaire doux autour de la zone douloureuse
  • Bains alternés pour stimuler la circulation
  • Étirements progressifs du poignet, sans forcer

Adaptations pour les activités quotidiennes

  • Modifier temporairement votre façon de vous appuyer : utilisez l’avant-bras plutôt que la main
  • Utiliser des outils ergonomiques : souris verticale, repose-poignet
  • Répartir les charges sur les deux mains lorsque c’est possible

Solutions naturelles apaisantes

  • Cataplasme d’argile verte : appliqué pendant 20 minutes
  • Huile essentielle de gaulthérie : diluée à 20% dans une huile végétale
  • Infusion de reine-des-prés : pour ses propriétés anti-inflammatoires naturelles

Quand faut-il consulter un professionnel de santé ?

Malgré les mesures d’auto-soin, certaines situations nécessitent l’avis d’un professionnel de santé :

Signes d’alerte nécessitant une consultation rapide

  • La douleur reste intense malgré 3 jours de repos et de soins
  • Le gonflement persiste ou s’aggrave
  • Des engourdissements ou des fourmillements apparaissent ou s’intensifient
  • La douleur vous réveille régulièrement la nuit
  • Vous notez une diminution progressive de la force dans la main

Situations nécessitant une consultation en urgence

  • La douleur survient après une chute ou un choc violent
  • Vous observez une déformation visible du poignet
  • Un gonflement important apparaît très rapidement
  • Vous constatez une paralysie, même partielle, des doigts

Quel professionnel consulter selon la situation ?

  • Médecin généraliste : pour une première évaluation
  • Rhumatologue : pour les douleurs chroniques ou suspicion d’arthrite
  • Orthopédiste : pour les traumatismes ou lésions structurelles
  • Kinésithérapeute : pour la rééducation
  • Ergothérapeute : pour une rééducation fine et des adaptations du quotidien

Quels examens peuvent être nécessaires ?

Lorsque la douleur persiste, divers examens peuvent être prescrits :

Examens d’imagerie

  • Radiographie standard : visualise les fractures, l’arthrose, les calcifications
  • Échographie : excellente pour les tissus mous (tendons, kystes)
  • IRM : détaille toutes les structures anatomiques (ligaments, cartilages)
  • Scanner : précise l’architecture osseuse

Examens électrophysiologiques

  • Électromyogramme (EMG) : diagnostique les syndromes canalaires

Examens biologiques

  • Analyses sanguines pour rechercher des marqueurs d’inflammation ou d’autres pathologies

Traitements médicaux et solutions naturelles

Plusieurs approches thérapeutiques peuvent être envisagées :

Traitements médicamenteux

  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens : oraux ou locaux
  • Antalgiques selon l’intensité de la douleur
  • Corticoïdes : parfois en cure courte ou en infiltration locale

Dispositifs médicaux et orthèses

  • Attelles de repos : immobilisent partiellement le poignet
  • Orthèses fonctionnelles : permettent certains mouvements tout en stabilisant
  • Bandes de contention : soutiennent sans restreindre la circulation

Thérapies physiques

  • Kinésithérapie : mobilisations douces, renforcement progressif
  • Ergothérapie : rééducation fine, adaptation des gestes quotidiens
  • Thérapie par ondes de choc : pour certaines tendinopathies chroniques

Prévention : comment éviter les douleurs futures ?

Pour prévenir les récidives ou l’apparition de douleurs au poignet à l’appui :

Aménagements ergonomiques

  • Poste de travail adapté : hauteur correcte du bureau, clavier et souris ergonomiques
  • Maintien d’une position neutre du poignet : ni trop fléchi, ni trop étendu
  • Pauses régulières : toutes les 30-45 minutes si vous travaillez sur ordinateur

Exercices de renforcement et d’assouplissement

  • Renforcement des muscles de l’avant-bras : avec des exercices spécifiques ou une balle de préhension
  • Étirements quotidiens : particulièrement après des activités sollicitant les poignets
  • Exercices de mobilité articulaire : rotations douces du poignet dans toutes les directions

Adaptation des activités sportives

  • Échauffement spécifique des poignets avant l’activité
  • Technique correcte dans les sports sollicitant les poignets (yoga, gymnastique)
  • Équipement adapté : taille des manches de raquette, gants rembourrés pour le vélo

En suivant ces conseils et en restant attentif aux premiers signes de douleur, vous pourrez maintenir la santé et la fonctionnalité de vos poignets sur le long terme. N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour un accompagnement personnalisé.

Écrit par

Thomas

Je suis Thomas, coach bien-être et passionné de thérapies naturelles. Avec Élodie, naturopathe et experte en nutrition, nous avons créé Dendris.fr pour partager nos conseils et accompagner chacun vers un mode de vie plus sain. Entre alimentation équilibrée, sport, gestion du stress et pratiques naturelles, nous croyons en une approche accessible et bienveillante du bien-être.

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